Analyse
de la pratique professionnelle

     En tant que professionnel, quel que soit notre métier, nous rencontrons inexorablement des moments qui nous limitent dans nos accompagnements - car nous sommes humains et non des robots programmés.

-  Difficultés liées aux transferts et contre transferts (conscients ou non) dans la clientèle/patientèle,

- Relations qui nous "activent" face à nos collègues,

- Tout ce qui est inhérent à l'organisation, au "cadre du travail" que l'on s'est fixé et qui peut être difficile à respecter et à faire respecter (horaire, tarif, gestion des rendez-vous, enfin tout ce qui est "neutre" et quantifiable).

- Le lieu du travail, proprement dit, peut poser question,

- Besoin de découvrir et créer son style personnel,

Ou peut-être tout simplement un besoin de voir plus clair en explorant avec un superviseur une situation donnée qui préoccupe.

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     Avoir la tête dans le guidon nous empêche d'avoir du recul nécessaire pour voir ce qui se joue dans une situation à cause des angles morts. C'est le bon moment de prendre la problématique sous le bras et de faire une séance de supervision pour la clarifier.

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     Se retrouver entre collègues signifie que c'est un moment d'échange où l'on parle le même langage. Ce n'est donc pas de la thérapie, même si la supervision peut évidemment être thérapeutique. Le superviseur est un collègue suffisamment expérimenté pour pouvoir proposer des pistes de direction de travail tout en restant un bon soutien pour le consultant, mais il est surtout détaché de la problématique présentée, lui donnant davantage accès aux zones "cachées" au consultant.

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     Même en ayant conscience des nombreux miroirs qui nous entourent, la supervision met la lumière à des endroits invisibles et nous permet d'avancer dans nos propres processus. L'espace de supervision participe à préserver le lien entre le thérapeute et son client, de veiller à ce que la thérapie puisse se faire et perdurer le temps nécessaire.